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 [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière

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Ciaossu watashi wa,
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MessageSujet: [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière   [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière EmptyMer 1 Sep - 19:54


Le moment de la rébellion approchait à grands pas pour la partisane de Meritxell, mais en attendant, Kaya devait continuer d'exécuter les ordres de l'usurpateur. Elle fut donc envoyée à Tarragone afin de régler un problème plus qu'épineux qui se posait à la famille Mirapeix. En effet, le nouveau commissaire qui venait de prendre ses fonctions, ne comprenait pas très bien comment les choses marchaient dans la ville et, sans doute pour s'affirmer un peu à son nouveau poste, avait décidé de combattre le crime organisé de façon assez intensive. Les différents commerces clandestins et autres activités illégales des Mirapeix subissaient donc de lourdes pertes qui ne pouvaient être tolérées plus longtemps. Kaya devait donc faire entendre raison à cet homme et s'assurer qu'il ne poserait plus de problème à la famille. Bien sûr, c'était un travail sur mesure pour la jeune femme qui avait un haut taux de réussite dans ce genre de mission, avoisinant presque les 100%, les rares têtus finissant souvent par être remplacés par des personnes bien mieux disposées à la négociation, la mort de leur prédécesseur jouant sans doute un rôle important dans leur nouvelle façon de voir les choses. Mais bon, heureusement, la plupart des hommes avec lesquels Kaya devait négocier une affaire étaient assez réceptif à son charme et à l'argent qu'elle leur proposait, ce qui rendait ces missions assez facile en fin de compte.

Durant le trajet entre Barcelone et Tarragone, Kaya eut tout le loisir de lire le rapport concernant le Commissaire Antonio Vila Sanchez, homme de 52 ans, marié à une certaine Anna-Maria avec qui il avait deux charmants garçons, Angelo et Luis, de 22 et 26 ans. Visiblement, son fils cadet vivait encore chez lui, le temps de terminer ses études de droit alors que l'aîné avait choisi de suivre les trace de son père en devenant policier. Bien sûr, les informations contenues dans le rapport ne s'arrêtaient pas là, montrant une fois de plus les qualités des renseignements que pouvaient obtenir la famille Mirapeix. Le dossier contenait également un relevé détaillé de son compte bancaire, le nom et l'adresse de la plupart des personnes que la famille Sanchez fréquentait, ainsi que les moindres petits détails de leur vie quotidienne.

La grosse Mercedes classe E noire métallisée se fraya un chemin à travers la ville et finit par s'arrêter devant le commissariat principal de Tarragone, sous les yeux curieux des passants. Un homme en costume noir sortit du côté conducteur et fit calmement le tour de la voiture jusqu'à la portière arrière. Il regarda un peu les environs comme si il cherchait quelque chose avant d'ouvrir la portière. Kaya sortit très lentement, comme une reine honorant ses sujets de sa glorieuse présence. Elle portait une magnifique robe noire en soie qui lui arrivait à mi-mollet et qui moulait parfaitement son corps pulpeux de femme. Trônant au milieu de son décolleté, on pouvait admirer une parure composée de 5 plumes d'or au dessus desquels était fixé une petite plaque également en or où l'on pouvait voir le symbole de la famille Mirapeix, cadeau qu'elle avait reçu par le chef de la famille à sa naissance. Elle mit ses lunettes de soleil noires cachant totalement ses yeux et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, frôlant sa boucle d'oreille en or qui tinta doucement, avant de se diriger d'un pas décidé vers l'entrée du commissariat, sous le regard charmé des passants et jaloux des passantes.

Un membre de la mafia qui entre dans un poste de police était une chose peu commune, surtout sans menotte mais la jeune femme n'avait absolument pas la moindre crainte et on pouvait facilement voir à sa démarche qu'elle était très sûre d'elle. Passant devant quelques policiers qui tournèrent un instant la tête pour la suivre du regard, elle ne s'arrêta nullement et monta tout de suite à l'étage où se trouvait les bureaux des inspecteurs et du commissaire Sanchez. Heureusement que les Mirapeix avait réussi à se procurer les plans du bâtiment car cela lui permettait de ne pas chercher son chemin et donc, de ne pas se faire intercepter par une quelconque bonne âme voulant lui indiquer sa destination. Bien sûr, une fois à l'étage, Kaya fut rapidement abordée par un inspecteur qui lui demanda d'une façon ne cachant pas son intérêt si il pouvait l'aider. Sans même tourner la tête dans sa direction, elle répondit d'une voix froide et détachée.

« J'ai rendez-vous avec le Commissaire Sanchez. Ne vous dérangez pas, je sais où c'est. »

Sans même attendre une quelconque réplique du mauvais dragueur, elle continua son chemin vers son objectif et une fois devant la porte du bureau du commissaire, elle frappa à la porte et entra sans se faire prier. Tout en enlevant ses lunettes de soleil, elle referma la porte derrière elle, afin de s'isoler complètement du reste des inspecteurs et ainsi discuter sérieusement immédiatement et ne pas perdre de temps. Le visage neutre, ne reflétant aucune émotion, Kaya s'avança vers le fauteuil en face du commissaire et s'assit dedans comme si elle était chez elle. La jeune femme croisa les bras sous sa poitrine, la mettant en valeur et commença les négociations en se présentant.

« Bonjour Commissaire Sanchez. Je représente la famille Mirapeix et il semblerait que nous ayons un petit problème. Je suis ici pour trouver un arrangement pour que vous nous oubliiez définitivement et que nous puissions vaquer à nos occupations comme un policier chez un vendeur de beignets. Qu'en dites-vous ? »


Dernière édition par Marono Kaya le Dim 26 Sep - 18:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière   [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière EmptyMar 7 Sep - 10:36

C'était une journée haute en couleur qui se profilait sous le soleil de Tarragone. Haa... la Catalogne. Beau pays que cette région rebelle d'Espagne. Sèche, chaude, poussiéreuse... favorable à l'agriculture avec ses vergers... Haut lieux touristique avec sa côte maritime qui n'a rien à envier à Saint-Tropez. Région natale de grands artistes tels que Salvador Dali ou Antoni Gaudi... mais aussi centre d'application des agissement économique d'une grande et illustre famille Maffieuse qui prend racine dans un petit clan qui naquis à la fin du neuvième siècle ; les Mirapeix. Généralement, les autorités évitent de trop s'en prendre à cette famille bien trop importante pour eux. Pourtant, un commissaire peut-être un peu trop justicier entreprit la lourde tache de s'en prendre à leur petits commerces clandestins.

Assit dans son bureau, ce dernier sirotait paisiblement un café serré bien noir tout en lisant des rapports sur... Oh tien... un de ces fameux petits commerces, justement ! Oh... un peu de drogue ? Comme c'est gentil à eux... Oh ? Ils ne s'embête pas pour vendre du Shit à des prix si exorbitant ! haha. Le quinquagénaire jubilait tranquillement dans son coin en pensant à la possible promotion qu'il allait pouvoir en tirer quand une belle jeune femme arborant autour de son cou les armoiries de cette famille. Un large sourire se draina sur son visage ridé. D'un geste calme il posa méthodiquement les dossier sur son bureau.

"Bonjours chère Madame, que puis...

il ne pue terminer sa phrase que la demoiselle enchaînait directement sur le sujet principal de sa venue. Quelle audace. Le commissaire s'en lavait les mains.

"Vous n'êtes certainement pas sans savoir que ce que vous faites est très risqué n'est-ce pas ? Se pointer dans un commissariat de la sorte, sans aucune gène et se dévoilant ouvertement ? Vous savez, je n'ai qu'à claquer des doigts pour des agents au service de la justice viennent vous arrêter n'est-ce pas ?"

Un rire goguenard s'échappa de ses lèvres stupéfaites d'un si large décolleté. La voir ainsi vêtue le rendait encore plus fier de lui. La famille se dévoilait ouvertement et avec une pomme bellement charnue en plus. C'était à se demander ce qu'ils avaient en tête en agissant de la sorte.

"Écoutez, ma belle, j'ai autre chose à vous proposer.

Il marqua une courte pose théâtrale en arrangeant ses manchette avec arrogance et s'humectant les lèvres avec délice.

"Nous allons faire comme si de rien n'était. Soit, vous allez retourner là d'où vous venez sans faire de vague, et moi, je ferais comme si je ne vous avez jamais vue, vue ?"

Son sourire ne quitta pas son visage doucereux, bien au contraire.
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MessageSujet: Re: [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière   [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière EmptyVen 10 Sep - 7:37

Une fois sa phrase terminée, Kaya observa un instant la réaction de son interlocuteur d’un air passif et inintéressé. Elle en profita également pour jeter un coup d’œil aux effectifs du commissariat en vérifiant si d’autres agents s’étaient ajoutés à ceux qu’elle avait pu dénombrer lors de son arrivée. Vu le nombre de personne, il aurait été difficile de s’en sortir sans dommage et encore, si elle arrivait à sortir du bâtiment. Quoiqu’il en soit, le commissaire Sanchez sembla un peu surpris de la témérité de la jeune femme de se présenter ainsi dans un poste de police, tout en admettant qu’elle faisait partie d’une famille mafieuse. Il poursuivit ensuite sur un petit avertissement comme quoi il pouvait à loisir, la faire arrêter par les agents présents sur un claquement de doigts mais c’était sans doute sans penser une seconde aux assurances mises en place par la jeune femme qui savait parfaitement ce qu’elle faisait.

Le vieil homme gloussa un peu, sans doute à cause de son avantage illusoire. De façon très théâtrale, il prit la pose en arrangeant ses manches pour se donner de l'importance et proposa à Kaya de s'en aller et que tout deux oublient cette visite qui semblait mener nulle part. La jeune femme resta impassible devant cette tentative pathétique de nier la réalité qui se déroulait devant lui et il était donc important de lui faire comprendre la détermination de la famille Mirapeix de clôturer cette affaire aussi rapidement que possible. Kaya n'avait pas l'habitude de devoir s'exprimer beaucoup pour se faire comprendre et d'ailleurs, elle ne le souhaitait pas. Elle décida donc d'appliquer la méthode inventée par ses soins directement afin d'ouvrir les yeux de ce commissaire un peu trop sûr de lui qui se pensait intouchable dans son commissariat. D’un pas calme et détendu, Kaya s’approcha du bureau et posa sa main droite dessus pour soutenir une pose plus provocatrice et surplombant du regard son interlocuteur, elle répondit d’une voix traduisant sa totale indifférence pour sa proposition.

« M’éconduire de la sorte, c’est comme un lièvre qui refuse la pitié d’un lion. Je vous propose 5000€ par mois pour notre tranquillité à tous. Voici mon numéro, appelez-moi lorsque vous accepterez. »

La jeune femme déposa une carte de visite, entièrement blanche avec sur la face qu’elle présentait, uniquement un numéro de téléphone, sans autre indication. Sur le verso, on pouvait voir le chiffre « 5 » écrit en rouge sang. Sachant très bien qu’aucun lien ne pouvait être fait entre elle et une affaire criminelle, Kaya n’avait aucune crainte à avoir à propos de la petite tirade du commissaire et il le savait très bien pour avoir épluché la plupart des compte-rendus sur la famille Mirapeix. N’affichant toujours aucune émotion, elle sortit calmement du bureau, traversa le poste de police et sortit comme elle était entrée. Remontant dans la voiture, la jeune femme donna l’ordre au chauffeur de se rendre à une adresse bien précise, celle du fils aîné du commissaire Sanchez, Luis. Ce dernier devait être occupé à patrouiller dans les rues de Tarragone mais sa fiancée était certainement chez eux à cette heure-ci. La grosse Mercedes se mit en route et il ne fallut pas longtemps avant d’atteindre la destination, la plupart des policiers n’habitant pas très loin de leur commissariat.

Très naturellement, la jeune femme prit un objet dans le sac en papier se trouvant à côté d’elle et sortit de la voiture. La maison du fils d’Antonio Sanchez était assez petite et en bois. La façade de couleur blanche n’était pas vraiment du goût de Kaya et encore moins les nains de jardin disposés tout le long de l’allée qui menait à la belle porte blanche en chêne qui apparemment, ne disposait même pas d’un œil de bœuf, système pourtant indispensable pour éviter les mauvaises rencontres. Le plus naturellement possible, la mafieuse monta l’allée et s’approcha de la porte mais, avant de sonner, elle sortit l’un de ses katanas dissimulées dans son dos et grava le chiffre « 4 » en grand sur la porte de la maison. Une fois le katana rangé, elle sonna et attendit qu’on vienne lui ouvrir. Elle ne dut pas attendre cinq minutes qu’une très jolie blonde vint lui ouvrir en lui demandant qu’elle était la raison de sa visite.

« Luis a oublié ça avant-hier chez moi donc, je suis venue lui rapporter. Maintenant que c’est fait, je vous laisse. Ah. Au fait, c’est très bizarre le numéro sur votre porte … »

Kaya remit à la jeune femme un caleçon bleu avec des étoiles rouges, sous-vêtement volé par un de ses complices quelques jours avant et très reconnaissable pour une personne aussi proche de Luis que sa fiancée. De plus, la date de l’oubli n’était pas anodine non plus car il s’agissait du jour où le gentil fils du commissaire s’adonnait au poker avec ses collègues et donc, il n’avait pas vraiment d’alibi aux yeux de sa fiancée. C’était le coupable idéal pour une tromperie de ce genre et vu le visage dépité de la gentille blonde, cela avait marché à la perfection. Sans attendre plus longtemps, Kaya remonta en voiture en jetant un dernier coup d’œil sur la jeune femme qui inspectait à présent la gravure dans sa porte et qui n’allait certainement pas attendre bien longtemps avant d’appeler son futur époux. Elle indiqua à son chauffeur la prochaine destination qui n’était autre que la charmante petite maison du commissaire Sanchez et ils se mirent en route.

Arrivé là-bas, la jeune femme sortit de la voiture, sans rien prendre dans le sac mystère cette fois et resta un instant à observer les alentours de la maison, afin de voir si il y avait quelque chose qu’elle pouvait exploiter dans son plan de persuasion. Rapidement, son attention se posa sur la magnifique tondeuse qui ressemblait à un petit tracteur, qui était rangé à côté de l’abri de jardin. Elle remonta un instant en voiture et donna ses consignes au chauffeur qui acquiesça sans un mot. On pouvait dire que les deux mafieux se correspondaient parfaitement pour les missions, les deux étant aussi bavard qu’un muet et un sourd. Une fois son plan expliqué, Kaya sortit à nouveau de la voiture et se dirigea vers la porte principale de la maison alors que le chauffeur s’approcha discrètement de l’abri de jardin. Une fois l’homme en position, elle sonna et attendit que la charmante femme du commissaire, Anna-Maria, vienne lui ouvrir. Lorsque la porte s’ouvrit, la jeune femme marqua un temps d’arrêt en se rendant compte qu’il ne s’agissait pas de la femme mais du fils du commissaire qui lui avait ouvert la porte et qui lui demandait la raison de sa visite. Ne se laissant nullement décontenancée par cet imprévu, Kaya posa ses mains amicalement sur les épaules du jeune homme et faisant mine d’être triste, lui annonça la terrible nouvelle.

« Je suis désolée de vous annoncer ça comme cela, mais il semblerait que votre père soit mort lors d’une embuscade un peu plus tôt dans la matinée. Toutes mes condoléances Monsieur Sanches. »

Alors que ses mains glissèrent le long du corps d’Angelo en quittant ses épaules, Kaya en profita pour glisser une carte blanche dans la poche de son survêtement avec le chiffre « 2 » inscrit en rouge dessus. La mine abattue du fils du commissaire traduisait parfaitement sa tristesse et sa douleur, visage qui contrastait énormément avec le masque impassible de la mafieuse. Après quelques minutes, le jeune homme réagit enfin en soulevant un détail qui avait son importance. En effet, le nom prononcé par sa visiteuse n’était pas Sanchez mais Sanches, il s’agissait donc peut-être d’une erreur. Il demanda donc à Kaya de revérifier ses données, chose qu’elle fit semblant de faire avec un talent de comédienne digne d’Hélène et les garçons. Farfouillant dans ses papiers, la jeune femme confirma l’erreur supposée, rendant le sourire à Angelo.

« Je m’excuse pour la méprise, nos bureaux ont du faire une erreur de nom. »

A peine Kaya eut-elle terminée sa phrase qu’une explosion se fit entendre. Le souffle de celle-ci brisa toutes les vitres de la façade droite de la maison et obligea les deux jeunes gens devant l’entrée à se protéger le visage par réflexe. Rapidement, Angelo reprit son sang-froid et courut voir ce qu’il s’était passé. Arrivant près de l’abri de jardin, il put apercevoir que c’était leur tondeuse qui avait explosé et à sa grande surprise, une zone de la pelouse brûlait étrangement, formant le chiffre « 3 ». Faisant mine que cela devenait trop dangereux pour elle, Kaya s’excusa une nouvelle fois auprès du jeune garçon et rejoignit sa voiture d’un pas pourtant calme et serein. Une fois à l’intérieur, elle indiqua au chauffeur de se mettre à l’ombre quelques rues plus loin et d’attendre jusqu’à ce que les nouvelles arrivent aux oreilles du commissaire. Si dans deux heures, elle n’avait toujours pas reçu le coup de téléphone, Kaya finirait le décompte ce qui voudrait dire, passer à l’étape supérieure de la négociation.
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MessageSujet: Re: [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière   [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière EmptyLun 6 Déc - 15:50




Assis a son bureau, un léger sourire a la tournure amusée aux lèvres, le Commissaire Sanchez faisait jouer entre ses doigts ridés par le temps la carte de visite de cette jeune femme audacieuse, qu'il avait reçut quelques temps plus tôt dans ce même bureau. La visite avait été courte, et la demoiselle était repartie comme elle était venue, aussi fière qu'une reine. Tout cela le faisait bien rire. La mafieuse semblait vraiment sérieuse, peut-être serait-il intéressant de considérer avec plus de soin son offre ?

Il songeait a cette histoire depuis un moment déjà, quand son téléphone sonna, le sortant de ses réflexions. Avec un geste témoignant des années d'expérience, il décrocha l'appareil et le porta nonchalamment a son oreille, sa main libre continuant de tourner et retourner la carte de visite avec a son dos, le chiffre quatre d'inscrit.

- Commissaire Sanchez, j'écoute. Ah c'est toi fils. Comment ? Parle moins vite je ne comprends pas un traitre mot. Quoi ? La tondeuse a explosée ?!

Se rasseyant correctement dans son fauteuil, les yeux légèrement écarquillés de surprise, le vieil homme écouta avec patience le récit de son cadet. Tout cette histoire tenait de l'invraisemblable. Ce n'était tout de même pas possible que tout cela s'enchaine, et cela juste après la visite de cette femme. Et pourtant ... Coïncidence ? Il n'y croyait pas vraiment. Tout avait une suite logique, peu importe l'affaire en cours. Et cette histoire de chiffres le confortait dans cette idée. Visiblement, la demoiselle a la poitrine avantageuse n'avait pas l'intention de le laisser gagner cette partie. Peut-être y avait-il justement moyen de tourner cela ‡ son avantage ? Un sourire étira légèrement ses lèvres. Il jeta un coup d'œil a la carte, fixant le numéro de téléphone qui y était marqué. Se décidant finalement, il décrocha le téléphone, s'assurant d'un coup d'œil que personne ne traînait aux alentours de son bureau, et composa le numéro. La sonnerie retentit plusieurs fois dans le vide, longuement, comme pour le persuader de raccrocher et ne pas faire cette erreur. Il n'en eut cure et dès que son interlocutrice décrocha, il enchaina rapidement, gardant un ton calme et s˚r de lui.

- Vous n'êtes pas du genre a faire dans la dentelle hein ? Soit voici ce que je vous propose. Un rendez-vous, discret, sans armes. J'apporterai tout documents qui pourrai se révéler compromettants pour votre Famiglia, et vous, vous promettez de laisser ma famille en dehors de cette affaire. On règle l'histoire, et tout le monde reprend sa petite vie tranquille, entendu ? Au revoir.

Il ne lui avait pas laissé vraiment le temps de répliquer, après tout, elle obtenait ce qu'elle désirait au final ? Raccrochant l'appareil, il se leva et tira une petite clé de la poche intérieure de son veston, avant de s'en servir pour ouvrir un casier cadenassé et auquel lui seul avait accès. Il en sortit un porte documents portant l'étiquette " Mirapeix " en son sommet. Il l'ouvrit tout en se rasseyant, et feuilleta un instant son contenu. Il prit ensuite soin de photocopier une par une toutes les feuilles qu'il contenait, ainsi que les photos et les lettres diverses. Il n'était pas fou au point de ne pas garder une trace de toutes ces preuves contre ces fichus mafieux. Ainsi, si la demoiselle faillait à sa promesse, il aurait de quoi s'occuper d'elle et de sa Famiglia.

--------

La portière de la voiture claqua derrière lui, et le commissaire Sanchez resserra le col de son long manteau atypique sur son visage, comme dans ces vieux films tel le Parrain et autres policiers classiques. Il se dirigea calmement vers l'endroit indiqué et attendit. La mallette a la main, reliée a son poignée par une menotte dont lui seul possédait la clé, était lourde de signification. A l'intérieur même de cette dit mallette, les précieux documents. Ainsi qu'une autre petite surprise pour la Mirapeix, qu'il espère qu'elle ne découvrit pas de si tôt. Pas avant qu'il n'ait fait tomber cette organisation du crime, cette secte de l'ombre.

Sentant une présence dans son dos, il se retourna vivement et sourit par pure politesse a la nouvelle venue. Soulevant le porte-documents pour lui prouver qu'il avait tenue parole, il ajouta :

- J'espère pour vous que vous êtes seule. Prouvez-le.

Prudence est mère de sureté, comme dit le dicton.



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MessageSujet: Re: [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière   [Espagne] Mission pour la famille Mirapeix : Amitier policière EmptyDim 16 Jan - 18:34

La patience était une vertu pour ceux qui sont habitués à la négociation car si on presse trop les gens, ils se referment sur eux-même comme un escargot dans sa coquille. Kaya attendait donc patiemment que ses petits messages arrivent aux oreilles du commissaire et lorsqu'il comprendrait la situation dans laquelle il se trouvait, il appellerait très vite au numéro qu'elle lui avait laissé. Sirotant son verre de champagne dans sa grosse mercedes, la négociatrice n'eut pas longtemps à attendre car à peine deux heures plus tard, le chef de la police de Tarragone lui passa un coup de fil assez curieux. En effet, la plupart des gens lorsqu'ils sont face à ce genre de négociations musclées, écrasent leur fierté et demandent d'une petite voix timide, parfois énervée, ce qu'ils peuvent faire pour être agréable et que les choses s'arrangent ici, l'homme semblait encore maître de lui-même et alla même jusqu'à imposer ses conditions. Apparemment, il n'avait pas très bien compris sa situation et surtout, celle de sa famille et Kaya allait devoir lui rappeler tout cela bien vite si elle voulait obtenir son entière coopération. Alors qu'elle voulait lui répondre, le commissaire raccrocha immédiatement, la coiffant au poteau et la laissant comme une imbécile face à une tonalité provocatrice.

Si il y a bien une chose qui a le don d'énerver la jeune femme, c'est une cible qui ne sait pas reconnaître lorsqu'elle a perdu et visiblement, c'était le cas ici. Heureusement, pour les leçons de vie basique et surtout de survie, Kaya était la plus expérimentée et aimait particulièrement ouvrir les yeux des idiots sur la différence de pouvoir qu'il existait entre eux et une des plus grandes familles mafieuses d'Espagne. La situation exigeait de passer à l'étape suivante, en espérant que la fierté de ce policier puisse être écrasée sans devoir le découper comme du salami. Elle prit son téléphone et appela quelqu'un répondant au doux nom de Monstro. Cet homme de deux mètres était particulièrement efficace lorsqu'il s'agissait d'enlèvement et de séquestration, ce qui allait sans doute lui être très utile pour les futures négociations qui s'annonçaient.

« Monstro, c'est moi. Tu dois m'apporter un colis pour ce soir. Tu seras payé comme d'habitude, mais il faut me l'amener entier cette fois. Je t'envoie les infos sur ton portable avec l'adresse d'enlèvement et le lieu de livraison. Surtout sois à l'heure. »

Sans perdre de temps, elle transféra les informations à l'homme de main de la famille Mirapeix et demanda au chauffeur de se mettre en route pour le lieu du rendez-vous. Il valait mieux s'assurer qu'aucune personne indiscrète ne les attendraient et surtout, que le commissaire n'ait pas la bêtise de préparer un mauvais coup car cela serait particulièrement désagréable, aussi bien pour Kaya que pour lui. En plus, aucune preuve directe ne reliait la jeune femme à quoique ce soit de répréhensible donc, une arrestation signerait simplement la fin de sa vie de famille et une garde à vue de quelques heures pour la mafioso. Il ne fallut qu'une dizaine de minutes pour que le chauffeur arrive à destination, un grand terrain vague où était entreposé des énormes containers en acier. En plus, juste au dessus de leurs têtes, se trouvait un pont très fréquenté dont le bruit couvrirait parfaitement la moindre détonation, il s'agissait de l'endroit parfait pour exécuter quelqu'un. En tout cas, elle pouvait s'estimer heureusement que le commissaire lui ait fait connaître ce lieu, car cela sera bien plus simple pour faire le ménage la prochaine fois qu'elle serait à Tarragone. En attendant, elle donna ses instructions au chauffeur qui prit une grande mallette noire dissimulée dans la cache du coffre et s'en alla sans se retourner, sachant parfaitement ce qu'il avait à faire, tandis que Kaya retournait s'asseoir dans la voiture, se servant une nouvelle coupe de champagne.

L'heure du rendez-vous arriva bien vite et la jolie brune eut l'agréable plaisir de recevoir un message de la part de Monstro, signifiant qu'il avait le colis et attendait à l'endroit indiqué. Cette information faisait un peu plus pencher la balance en faveur de la famille Mirapeix et ce fou de policier allait se rendre compte qu'il y avait une manière de parler lorsqu'on parle à quelqu'un qui nous est supérieur. L'heure H étant dépassée d'une minute, elle sortit de la voiture et se rendit au point de rendez-vous un peu plus loin. Elle jeta un coup d'oeil en direction de l'immeuble en ruine juste derrière elle et continua d'avancer. Elle ne tarda pas à rencontrer le Commisaire Sanchez qui était habillé comme Colombo. Visiblement, il avait vu un peu trop de films et vu son âge, certainement pas des récents. En tout cas, il ne manquait pas d'aplomb car il se permit même un sourire lorsqu'il aperçut la jeune femme qui restait impassible. Comme si il était maître de la situation, il lui ordonna de prouver qu'elle était venue seule, chose qui hélas, n'avait fait l'objet d'aucune demande lors de leur entretien téléphonique vu sa rapidité à raccrocher. Bien sûr, elle lui prouva immédiatement qu'il n'était pas en position d'exiger quoique ce soit et que son attitude commençait à devenir déplacée. Kaya leva la main et claqua une fois des doigts. Juste après, une balle dégomma un côté de la poignée de la mallette que le policier tenait, rendant ses menottes inutiles.

« Il semblerait que vous ne m'ayez pas très bien comprise, Monsieur le Commissaire. Vous n'êtes absolument pas en position de négocier et encore moins de dicter vos ordres comme si j'étais un de vos sous-fifres. Les choses se passeront comme je le veux ou rien ne se passera et vous savez ce que cela implique. Tout d'abord, vous allez retirer cet imper qui ne semble pas de saison et ensuite, vous allez m'ouvrir cette mallette calmement. Afin de vous encourager, j'ai même fait venir un petit cadeau pour vous. Evidemment, vous ne l'aurez que quand toutes mes demandes seront satisfaites. »

Portant les doigts à sa bouche, Kaya siffla bruyamment appelant ainsi Monstro à se dévoiler aux yeux du commissaire. L'homme tenait juste à côté de lui, une minuscule personne comparée à lui, dont la tête était recouverte d'un sac en toile. Monstro retira le sac et le visage d'Anna-Maria Sanchez, la femme du gentil commissaire. Cette dernière tremblait comme une feuille et lorsqu'elle vu son mari, elle essaya de crier mais le bâillon dans sa bouche ne lui permit pas de dire grand chose. Complètement maîtresse de la situation, la jeune brunette s'avança vers le commissaire, attendant qu'il exécute ses ordres rapidement et sans discuter. Elle en profita tout de même pour lui dire autre chose qui avait son importance.

« Commissaire Sanchez, tout cela aurait pu être bien plus simple, mais vous avez agi comme un idiot. Maintenant, faites ce qu'il faut pour sauver votre femme et pour protéger votre famille dans le futur car quoiqu'il arrive, le moindre coup fourré sera sévèrement sanctionné. Chaque tentative de renseignements sur nos activités ou même des passages trop fréquent devant nos immeubles, entraîneront des sanctions irréversibles qui ne seront que de votre fait. Maintenant, dépêchez vous, je n'ai pas que ça à faire. Ah oui, j'oubliais, ne tentez rien de stupide, le sniper de tout à l'heure vise votre front actuellement et si vous mourrez, sachez que votre famille vous rejoindra aussitôt. »
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