Une grosse main empoigna le col d'un homme, le virant de sa place, cette petite scène se fit sans aucun bruit, l'homme était encore sur le choc de cette immense main de gorille qui l'avait agrippé. Sa supposée petite amie resta comme tétanisé sur son fauteuil, ne sachant surement pas comment réagir, ce qui est pour le moins assez normal ne penser-vous pas? Un signe de tête d'un homme chétif, la fit déguerpir au quart de tour. Cet homme avait une de ces tête, qu'on se questionnait même pas sur le genre de métier qu'il devait faire. Avec une tête comme la sienne, on pouvait dire qu'il était né pour son emploi. Et comme un signe du destin, qui ne pouvait pas accepter que l'homme se reconvertisse dans un autre job qu'est le sien, ce destin le blessa gravement au visage, l'obligent à porter une sorte de masque en cuir, lui recouvrant la moitié du visage. Une tête à faire peur en soit.

L'homme s'installa pile derrière la jolie blonde, l'avait-elle remarqué? Surement, elle était tellement sur ses gardes, qu'elle apercevrai une mouche péter à une centaine de mètre de distance. Le masque de cuir, prit une fritte du repas que son prédécesseur avait laissé, la mit dans sa bouche, et se mordit la langue. Un cri retentit dans tout le restaurant, mais personne ne se retourna, les gens par ici savait quand ils ne devaient pas regarder. De plus, même si plus tôt la femme aurait put ne pas voir la petite troupe, maintenant c'était bel et bien raté. Ils étaient à découvert, et quelque chose de beau. De toute façon il envisageait de commencer la discutions.

-Bonjour Millia. Tu sais, j'ai été très triste d'apprendre ton départ. Un départ si soudain en plus, s'en même payer ton pot de départ. On pourrait en croire que tu as été élevée chez les porcs.

Un signe de main ver une serveuse, pour l'avertir qu'il boirait bien un café. Celle-ci s'empressa de le faire et de l'apporter, pour ensuite repartir encore plus vite qu'elle n'était venu. L'homme but une gorgée, pour ensuite se mordre les joues comme pas possible. Le café était bouillant, il cogna plusieurs fois sa main contre la table, faisant voler le café qui atterrit pile sur ses genoux. La table vola vers le comptoir, ce qui fit détaller le peu de clients qui étaient encore dans le restaurant. Cet établissement qui l'énervait d'ailleurs, il en prit note, et devra repasser plus tard pour le raser, une fois sa mission finie.

Et en parlant de finaliser sa mission, il changea de baquette, pour s'assoir juste en face de la blonde, pour pouvoir la regarder droit dans les yeux.

-N'as tu pas honte de briser mon cœur? La première fois me fait toujours souffrir tu sais? ( caressant son masque d'un doigt) Et maintenant tu trahis ta famille. Ts Ts Ts. Ça va pas le faire Millia, j'ai beau t'aimer, mais la famille ne va pas accepter cette trahison. Et tu devais t'en douter, c'est même pour cela que je suis là, Millia.

Le mafieux sourit, il aimait être en mesure de force comme maintenant, surtout en face de cette tigresse, elle était si imprévisible, que l'acculer dans un coin comme maintenant était si jouissif. Et jouer avec elle le serait que plus amusant.

-Mais tu sais Millia-chérie, je peux toujours m'arranger. Faire croire aux gens que mon boulot a été accompli, mais en contre partie...

Il avança une main vers celle de Millia, avec un sourire qui se voulait charmeur, mais qui devait plus faire place à du dégout à celui pour qui il était destiné.

Même acculé comme elle était, elle gardait sa fierté, et ne montrait rien, elle cherchait juste à le provoquer, en prenant tout son temps pour finir sa maudite salade. Et ce qu'on pouvait dire c'est que la provocation marchait à merveille sur lui. Une mais sur la table, proche de celle de la jeune femme, l'autre sous son manteau, il titillé d'un doigt son 9 mm, il hésitait, il pouvait la tuer sur le champ, ou continuer son petit manège. De toute façon la tuer était sa mission, confiée par le Boss, il lui avait dit qu'une tigresse qui désobéi à son maître, sera toujours prêt à recommencer, ils ne devaient pas prendre de risque et la refroidir sur le champ. Ne pas prendre de risque c'est bien ce que comptait faire cet homme, mais lorsqu'on est un crétin, on ne pense pas que le fait de jouer avec sa proie est un risque pour sa survie.

Enfin elle avala sa dernière bouché, allait-elle lui répondre enfin? Il le faudrait mieux pour son joli visage, il était vraiment à bout de nerf. Les mots sortirent finalement de sa bouche, mais c'était encore que de la provocation! Provocation, provocation! Elle ne savait rien faire d'autre, ou bien? Sa prise se fit plus ferme sur l'arme dissimulée sous son manteau, rien qu'un balle entre ses deux yeux, et ça en serrait fini, rien qu'une et il aura mené à bien cette mission qui lui permettra de reprendre son ancien rang, perdu après quelques soucis techniques, qu'on gardera sous silence.

Ah! Que cette femme ne manquait pas de culot, lui demander de ranger ses gorilles? Était-elle au courant que le Père-Noël ne vivait finalement pas en Russie? Ni autre part d'ailleurs. Le prenait-elle vraiment pour un réel idiot? Il n'était peut-être pas le plus futé de toute la famille, mais il savait tout de même comment ne pas tomber dans un piège aussi évident que celui-ci. Il fit signe d'un geste de main à ses compères de prendre place autour de la table.

-Je suis confus, mais je me s'en beaucoup plus à l'aise quand quelques amis me tiennent la chandelle. Cela ne te dérange pas j'espère.

Il appuya ses deux coudes sur la table, joignant ses deux mains, il y accouda son menton. Et d'un léger rictus il lâcha.

-Que pourrais-tu me dire avant de mourir?

Spoiler:

Murphy avait un léger sentiment de désarroi. La femme qui se tenait devant lui était à la fois arrogante et d'un calme incomparable. Il trouvait chacun de ses gestes lents, méprisables mais, étrangement très affriolants. Hors de lui à cause de ses avances polies mais, rejetées il continua son dialogue en contenant ses nerfs, de la meilleure façon possible. La main droite avec laquelle il tenait son café tournait au rouge sang effervescent. Comment osait-elle être à la fois si impertinente et désirable. Accoudant alors son menton de la façon la plus exhaustive possible il lui proposa de prononcer ses dernières paroles. C'est alors qu'une phrase le perturba, lui et ses si bons amis. Avait elle osé insinué que ses hommes le trahirait? La tension était à son plus haut point lorsque l'une des armoires à glace, céda sous la panique. Sortant alors le calibre de sa ceinture il l'apposa sur la tempe du pauvre Murphy qui n'y comprenait alors, plus rien.

« Qu'est-ce-que ?! Eliott, qu'est ce qui te prend?? »

La panique prenait réellement le dessus et l'homme de main du balafré n'avait désormais plus qu'une seule solution. La main quelque peu tremblante il visait, d'un air apeuré. Ne sachant plus quoi faire il se mit à viser les autres puis reprit son calme en s'essuyant le front, puis en pointant de nouveau son arme, sur sa cible.

« Il ... il , il a dit que je devrais vous tuer lorsque vous vous serez occupé de N..nova! Madame Lilianova je suis désolé... Les ordres ont été clair, ils ont dit qu'ils prendraient ma femme si je ...
-Descendez le ... »

Un coup, un bruit, un retentissement et le corps fiévreux du si gentil mafieux était désormais à terre. Derrière lui se trouvait un autre homme, bien plus colossale qui s'était donné la peine de tirer sur son ancien camarade. Assez satisfait que l'on assure sa sécurité, Murphy se tourna de nouveau vers sa blonde favorite avant de se rendre compte qu'un autre bout de métal chaud venait de caresser sa nuque granuleuse.

« Mais t..t'es malade! Pointes pas ce truc sur moi!
-Alors, faites votre boulot, je suis déjà trop en avance, je devais liquider Eliott après que tu te sois occupé de la dame..
-Parles pour toi...
-Ne fait pas trop le malin toi non plus... »

Coup du destin? Tous les soit disant associés du chef de bande se rebellaient les uns contres les autres. Les directives des supérieurs avaient l'air d'avoir été claires. Chacun devait tuer son prochain pour ne laisser aucune trace, aucune preuve, aucun interrogé. A présent chaque tempe de tous les hommes en costard étaient accompagnées d'un léger calibre. * Mil...ia... c'est de ta faute, c'est toujours de ta faute bordel!* Se levant en sursaut, il prit deux de ses armes de poings favorites, visant de part et d'autres ses anciens collègues. Chacun ayant sur lui une balle prête à bondir, ils tentaient tous de se tenir, le plus calmement possible. Murphy attendait bien évidemment que Millia fasse de même que lui et vise à elle seul plusieurs des mafieux présents dans le petit restaurant, après tout, c'est ainsi qu'il l'a voyait. Pour survivre, le jeune chef de bande se devait d'être à la fois autoritaire et gentil, le but étant, d'appâter tout le monde pour pouvoir s'enfuir et tuer tous ses assaillant dans leurs dos par la même occasion, quel galère...
« Écoutez-moi... merde... On est pas tous obligé de mourir pas vrai ? Le parrain a dit qu'on devait s'entretuer?!Et alors? On...peut très bien monter notre famille pour se venger de ce coup de traitre ! On peut largement se faire passer pour mort et s'installer ici ! Y'a rien ni personne en Russie les mecs, on est assez malin pour se monter un business ici !

Je ne crois pas...

Spoiler:

Oh bordel... c'est une blague?
-P..Patron qu'est ce qu'on fait !
Heu Heu ... merde !!! Fossoyeur d'mon postérieur qu'est-ce-que tu viens foutre ici !

Vous êtes sur notre territoire.

-Et qu'est ce que ça peut bien nous foutre..!
-Votre parrain nous a gentiment demandé de vous supprimer au cas ou vous ne trouveriez pas l'agonie, comme prévu.
-Le Boss.. a passé un accord avec Giegue ?? Mais il est devenu malade?!! Les gars liquidez moi cet enfoiré ! »

C'est alors qu'une énorme fusillade commença. Pour la survie, la troupe de Murphy s'était alliée une dernière fois avant de mourir. Tirant alors tout ce qu'ils avaient sur le fouilleur de tombe, ce dernier n'eut aucun mal à s'avancer vers eux en douceur. De sa fourrure verte il avançait. Son gant blanc, écarlate, symbole de la condamnation était illuminé par de multiples étincelles vertes, qui devinrent très rapidement une foudre lumineuse et protectrice. Cet utilisateur de type fulmine savait y faire et ses cibles allaient en faire les frais. Les américains n'ayant alors plus aucune munitions, l'agent de la famille russe s'élança sur ses adversaires avec son gourdin noir et métallique qu'il venait tout juste d'enflammer. Passant alors ses ennemis de la vitesse d'un éclair ses derniers ne purent prononcer de derniers mots, tous grillés, jusqu'à la moelle. Ne restait alors, plus que Murphy et la jolie Millia qu'il croyait sa compagne.

• ...
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Les éclairs enragés dissipés, On pouvait voir cette ombre sans vie, se délecter de son plaisir de tuer. Se relevant pour constater les dégâts, il s’affirma qu’il était toujours le plus efficace en ce qui concernait l’élimination rapide. C’est après l’explosion que l’on pouvait remarquer ses vêtements nordiques de pilleur de tombe à grande fourrure. Ces derniers voletaient sous le coup de la pression foudroyante qu’avait projeté notre assassin expérimenté. Regardant à droite puis à gauche, plus rien n’étais présent hormis des cadavres grillés, ainsi que des murs de couleur charbon. Murphy qui avait tout juste eut le temps de se cacher derrière un canapé usé maudissait bien celui qui avait put envoyer une personne pareil dans un endroit comme celui-ci. Voyant que Millia avait fait de même, il se contenta de la regarda d’un mine maussade avant qu’il n’entende discrètement sa question.

« Tu as déjà croisé des gens comme lui ?
- Une seule fois, et c’est un très mauvaise souvenir… c’est vrai que j’étais venu pour toi mais la situation a changé, alors s’il te plait ne tente absolument rien de… »

Trop tard, l’instinct de la tigresse avait déjà parlé. Tout en prenant les devants, cachée derrière sa propre banquette elle visa habilement la tête de l’agresseur à l’aspect fantomatique. Dans un instant d’adrénaline la jeune mafieuse plaça une balle en direction du masque grieg dans une dextérité incomparable, histoire de lui souhaiter la bienvenue. Dans un hurlement iritant, on pouvait entendre Murphy lui mander de ne pas faire quelque chose de stupide, mais c’était bien trop tard. De sa main divine et destructrice, il para la balle dans un faible scintillement électrique avant d’envoyer de nouveau sa masse surchargée en électricité.

« Sepoltura Elettrica … »
{80 000 fiamma volt}

L’attaque était cette fois ci beaucoup plus puissante, ce qui fit céder le minuscule restaurant sous des décombres enfumés. La poussière dissipée laissait place au Giegue sous toute sa splendeur. Un pied sur une brique il tenait fermement Murphy d’une main qui était visiblement inconscient, voir pire. Le corps complètement carbonisé et amorphe, il fut tiré en avant par le tueur professionnel qui s’avançait à présent vers l’endroit ou Millia avait été vu pour la dernière fois avant l’explosion. S’approchant de l’endroit ou elle se trouvait, cachée ou non, il lui teint quelques mots avant d’annoncer son départ :

« Yare…une chance que qu’il n’y ai aucun rapport sur vous dans mon contrat. J’avais pour ferme intention de vous supprimer, mais cet imbécile s’est sacrifié pour vous protéger, une chance pour vous. Cependant ne vous amusez plus avec moi de cette façon ou vous le paierez de votre vie…ne revenez plus sur notre territoire. »* décidément les jeunes mafieux sont de plus en plus fou et maladroits. *

Disparaissant dans un nuage de fumée, il laissa la jeune Lilianova avec cette pensée en tête, espérant qu’elle ne serait pas assez désespérée pour provoquer les pilleurs de tombe sans quoi ils se chargeraient personnellement de sa cérémonie d’enterrement.